Une maison pour deux peuples

C’est l’histoire vraie d’une improbable amitié. En 1967, un mois à peine après la guerre des Six-Jours, Bashir, un jeune Palestinien, se rend à Ramla, à deux pas de Tel-Aviv.

C’est l’histoire vraie d’une improbable amitié. En 1967, un mois à peine après la guerre des Six-Jours, Bashir, un jeune Palestinien, se rend à Ramla, à deux pas de Tel-Aviv. Il frappe à la porte d’une maison et rencontre Dalia, une jeune Israélienne, fille de Bulgares rescapés de l’Holocauste. Il lui explique que cette maison était la sienne et qu’il a dû la quitter vingt ans plus tôt (il avait 6 ans), expulsé avec toute sa famille par l’armée israélienne.

Depuis la guerre de 1948, il a vécu à Ramallah, avec interdiction de traverser la frontière. Celle-ci ayant à nouveau bougé avec la récente conquête de la Cisjordanie, il peut enfin réaliser son rêve. Bouleversés par cette rencontre, Bashir et Dalia décident de transformer cette maison en une école pour enfants arabes. Dalia devient une militante pacifiste, tandis que Bashir rejoint la résistance palestinienne. En suivant pas à pas ces deux êtres que tout, a priori, séparait, le grand reporter américain Sandy Tolan « retrace l’histoire de l’imbroglio israélo-palestinien », résume Kai Bird dans le Washington Post.
 

LE LIVRE
LE LIVRE

La Maison au citronnier de Une maison pour deux peuples, Flammarion

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