Une flamme mal éteinte

À l’occasion du centenaire de la marche sur Rome, plusieurs ouvrages questionnent la figure de Benito Mussolini et la dictature fasciste, encombrante dans un pays dirigé depuis peu par l’extrême droite.


Un enfant Chemise noire en 1933 à Rome. Pour le journaliste Aldo Cazzullo, les crimes du fascisme n’ont rien d’un accident de parcours. © Farabola / Alamy

Fin octobre 1922. Des Chemises noires venues de toute l’Italie convergent vers la capitale, résolues à s’emparer du pouvoir. C’est la marche sur Rome. Menée par Benito Mussolini, cette démonstration de force, en réalité essentiellement rhétorique, ouvre les portes du gouvernement au mouvement fasciste, première étape vers l’avènement de la dictature. 


À l’occasion du centenaire de ce moment-clé de l’histoire italienne du XXe siècle, les publications sur Mussolini et le fascisme se sont multipliées de l’autre côté des Alpes. Parmi elles, Roma 1922. Il fascismo e la guerra mai finita (« Rome 1922. Le fascisme et la guerre jamais finie »), de l’historien Marco Mondini ; L’anno del fascismo. 1922: Cronache della marcia su Roma (« L’année du fascisme. 1922 : chroniques de la marche sur Rome »), du journaliste Ezio Mauro ; M. Gli ultimi giorni dell’Europa (« M. Les derniers jours de l’Europe »), troisième volume du grand roman documentaire d’Antonio Scurati consacré...

LE LIVRE
LE LIVRE

Mussolini il capobanda. Perché dovremmo vergognarci del fascismo de Aldo Cazzullo, Mondadori, 2022

ARTICLE ISSU DU N°123

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