Tschüss, Angela !

Après seize ans au pouvoir, Angela Merkel tire sa révérence, et les biographies se multiplient. Mais comment rendre compte d’une dirigeante si avare de confidences ?


Angela Merkel signe le livre de condoléances à Berlin, le 18 juin 2017, en hommage à l’ancien chandelier Helmut Kohl, décédé deux jours plus tôt.

Il fallait s’y attendre : Angela Merkel avait annoncé qu’elle quitterait ses fonctions de chancelière à l’issue des élections fédérales d’octobre dernier, quels qu’en soient les résultats ; 2021 a donc vu se multiplier les biographies tentant de faire le bilan de ses seize années au pouvoir. Ce n’est pas un luxe : le nombre de livres qui ont été jusqu’ici consacrés à la femme régulièrement désignée comme la plus puissante du monde est plutôt réduit – « les ouvrages vraiment pertinents se comptent sur les doigts d’une main », remarque Stefan Kornelius dans le Süddeutsche Zeitung. C’est que Merkel n’est pas du genre à se répandre devant les journalistes, que ses confidences sur son passé sont rares, pour ne pas dire inexistantes, et que ses biographes en sont souvent réduits à se rabattre sur des sources secondaires.


Dans cette entreprise délicate, deux ouvrages tirent leur épingle du jeu, tous deux signés de journalistes économiques. Celui de Ralph Bollmann, Angela...

LE LIVRE
LE LIVRE

Die Kanzlerin: Porträt einer Epoche de Ursula Weidenfeld, Rowohlt, 2021

ARTICLE ISSU DU N°117

SUR LE MÊME THÈME

Bestsellers Les recettes de Monsieur Longévité
Bestsellers À la recherche du folklore perdu
Bestsellers L’homme qui faisait chanter les cellules

Aussi dans
ce numéro de Books