Traduction manquante – Un Byron peut en cacher un autre

Encore une spécialité anglaise : le récit de voyage, habile entrelacs de culture, d’amour et d’humour, sous la plume de stylistes d’exception. La tradition est illustrée par toute une série de dames extravagantes et de messieurs un peu gourmés, un peu espions, modérément hétéros et très esthètes. Robert Byron est sans doute le plus représentatif de ces « travel writers » de l’entre-deux-guerres, et son grand œuvre, La Route d’Oxiane (Payot, 2002), a été traduit dans presque toutes les langues. Mais pas la magistrale biographie que lui a consacrée James Knox, qui fut naguère rédacteur en chef du Spectator. La vie de ce Byron-là (bien différent du célèbre poète, si ce n’est par le talent et l’amour de la Grèce) serait-elle vraiment trop british pour le lectorat français ?

De fait, la courte...

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ARTICLE ISSU DU N°47

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