Jonathan Cott est un journaliste new-yorkais qui a travaillé pour
Rolling Stone, et l’auteur de nombreux livres, dont une biographie de l’écrivain Lafcadio Hearn, des entretiens avec Glenn Gould et Leonard Bernstein, des essais sur la poésie, et sa propre poésie. Mais avec
On the Sea of Memory, traduit en japonais, en italien et en hébreu, mais pas en français, il aborde un sujet plus personnel et douloureux. En 1998, à la suite d’une grave dépression, il accepte de subir des traitements par électrochocs durant deux ans. « C’était comme donner des coups de pied dans une radio défectueuse », dit-il. Surtout, il perd la mémoire de quinze années de sa vie. Il ne lui reste presque aucun souvenir de ce qui s’est passé entre 1985 et 2000, tout a été effacé : les rencontres, les voyages, les livres lus… Il entreprend alors de rapiécer son existence, grâce à ses amis qui l’informent des événements politiques, culturels, et des progrès technologiques de l’époque.
Il doit se réadapter à une réalité qu’il n’a jamais quittée. Le début du livre traite de...