L'avènement de la science et le processus de rationalisation à l’œuvre dans nos sociétés ont conduit au désenchantement du monde. C’est du moins ce que pressentait le sociologue Max Weber. « Qui donc encore, de nos jours, croit – à l’exception de quelques grands enfants qu’on rencontre encore justement parmi les spécialistes – que les connaissances astronomiques, biologiques, physiques ou chimiques pourraient nous enseigner quelque chose sur le sens du monde ou même nous aider à trouver les traces de ce sens, si jamais il existe ? » déplorait-il en 1919, au cours d’une conférence.
Il semblerait que l’écrivain britannique Caspar Henderson soit de ces grands enfants qui voient dans la science une source infinie d’enchantement. « Caspar Henderson veut réenchanter le monde, mais pas au détriment de son explication scientifique.
Ma carte des merveilles, son livre limpide et élégant qui embrasse une large palette de sujets, montre bien à quel point notre peur du réductionnisme scientifique n’a pas lieu d’être », s’enthousiasme Jon Day dans
The Guardian.
En compilateur virtuose, Henderson entraîne le lecteur dans une flânerie parmi les découvertes...