Mal à l’estomac

La littérature française connaît un « affligeant déclin », écrit l’écrivain espagnol José María Guelbenzu dans El País. Il en recherche l’origine dans l’organisation de la vie littéraire, naguère dénoncée par Julien Gracq dans son célèbre pamphlet La Littérature à l’estomac. Écœuré, Gracq avait refusé le Goncourt. Pour Guelbenzu, un nouveau stade de dégénérescence a été franchi depuis lors : « L’écrivain est devenu une marque, comme Armani ou Calvin Klein ».

Julien Gracq, La Littérature à l’estomac, José Corti, 1950.

ARTICLE ISSU DU N°10

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