L’intimité d’un père

L’un des plus grands dessinateurs américains raconte avec une infinie délicatesse les difficultés de la vie de famille et l’ambiguïté des relations parents-enfants.

L’œuvre d’Adrian Tomine est hantée par l’angoisse et l’incertitude de trouver sa place dans ce monde. Les histoires qu’il dessine sont autant de variations sur le thème de « la fragilité et de la complexité des relations humaines », écrivait Joseph Marczynski dans Vice à l’occasion de la sortie outre-Atlantique du dernier opus de ce grand auteur de BD, Les Intrus, traduit en français aux éditions Cornélius. Aujourd’hui âgé de 40 ans, le dessinateur nippo-américain s’est fait connaître à l’adolescence en autoéditant une série graphique en partie autobiographique, Optic Nerve, avec des marginaux et des losers pour héros. Les histoires étaient courtes, réalistes, et le dessin, élégant. Optic Nerve s’est vite démarqué des comics qui dominaient le marché américain au début des années 1990, et la presse la plus haut de gamme a commencé de faire appel à Tomine. Si bien que le dessinateur est aujourd’hui l’un des illustrateurs préférés du New Yorker, dont il a réalisé plusieurs couvertures. Ses récits ont cette incroyable capacité à...
LE LIVRE
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Les Intrus de Adrian Tomine, Cornélius, 2015

ARTICLE ISSU DU N°70

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