Le pape assassiné

À Bogotá, un roman évoque la fin brutale et suspecte de Jean-Paul Ier.

Le 28 septembre 1978, le pape Jean-Paul Ier mourait brusquement, après tout juste trente-trois jours de règne. Un décès entouré de mystère – un arrêt cardiaque, officiellement – qui donna d’emblée lieu à diverses spéculations. Dans « Prière pour un pape empoisonné », Evelio Rosero recrée, dans une atmosphère de polar, les derniers jours du souverain pontife. Un roman dans lequel l’écrivain colombien reprend à son compte la théorie de l’historien David Yallop, qui affirmait, dans une enquête publiée en 1984 (Au nom de Dieu, traduit chez Christian Bourgois), que le pape avait été empoisonné sur ordre de Mgr Marcinkus, le président de la banque du Vatican, alors impliqué dans plusieurs affaires de corruption en lien avec la mafia.

Evelio Rosero décrit Jean-Paul Ier comme « le plus humble curé de la plus humble paroisse », rapporte El País, et il ne craint pas d’en faire...

LE LIVRE
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Prière pour un pape empoisonné de Le pape assassiné, Tusquets

ARTICLE ISSU DU N°54

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