Je bois donc je suis
Publié dans le magazine Books n° 17, novembre 2010.
« Le soir je revenais chez moi et me consacrais à la lecture et l’écriture, raconte Avicenne. Si je me sentais assoupi ou affaibli, j’allais prendre une coupe de vin pour retrouver des forces, puis retournais à ma lecture. ».Philosophe de l’esthétique, le Britannique Roger Scruton propose un pas de plus. Amoureux de la France et de ses terroirs, il pense que le vin, s’il accompagne fort bien la nourriture, « accompagne encore mieux la réflexion ». Pour lui, la brume légère créée par un bon vin peut faciliter et même améliorer la qualité de la pensée. Bien maîtrisé, un vin du terroir est par excellence la voie du « connais-toi toi-même ».
Cet article est réservé aux donateurs de Books.
Je donne tout de suite !
Déjà donné ?
Je me connecte pour en profiter