Publié dans le magazine Books n° 12, mars-avril 2010.
La traduction en anglais du livre d’Emmanuel Faye sur Heidegger ravive la flamme d’un débat intellectuel pimenté par une étrange histoire d’amour.
Le nazisme de Heidegger peut-il être séparé de sa philosophie ? La pensée de Hannah Arendt peut-elle être séparée de son admiration amoureuse pour Heidegger ? Finalement, avec le recul du temps, que vaut la pensée de ce dernier ? Et que vaut celle d’Arendt ?
Books a soufflé sur la braise de débats fort anciens en publiant deux textes engagés. Le premier, faisant suite à la traduction allemande du livre d’Emmanuel Faye sur Heidegger, est un commentaire réservé de Jürgen Busche, ancien assistant d’Ernst Jünger (
Books, n°9, octobre 2009
« Nazi mais philosophe » ; lire aussi dans la réponse d’Emmanuel Faye
« Heidegger a bien été antisémite. La preuve... »). Le second est un essai de l’historien britannique Bernard Wasserstein, ridiculisant et stigmatisant le livre culte de Hannah Arendt,
Les Origines du totalitarisme (
Books, n°11, janvier-février 2010
«Une valeur fausse : Hannah Arendt »