Franzen n’aime pas le golf
Publié dans le magazine Books n° 36, octobre 2012.
« Ma difficulté avec le golf, écrit Jonathan Franzen dans son dernier livre, un recueil d’essais, est que, même si j’y joue une ou deux fois par an pour être sociable, je déteste à peu près tout ce qui le concerne. L’objectif du jeu semble être une manière pour des hommes blancs fortunés d’euthanasier méthodiquement des morceaux de temps proches de la durée d’une journée de travail. Le golf mange du terrain, boit de l’eau, déplace la vie sauvage, favorise l’étalement des zones urbaines. Je n’aime pas l’autosatisfaction de son étiquette ni la componction feutrée de ses commentateurs à la télévision. »