Punk, skin, techno, hip-hop... Les sous-cultures fournissent matière à de nombreux ouvrages à succès en République tchèque.
« La plupart des sous-cultures ont été importées et s’inspirent d’un esprit consumériste qui s’est beaucoup développé ici à cause du postsocialisme. Les gens voient ces styles comme des produits de consommation
», expliquait en 2013 la sociologue Michaela Pixová sur le site de Radio Prague.
Un point de vue remis en cause par l’ouvrage collectif
Mikrofon je naše bomba. Politika a hudební subkultury mládeže (« Le micro est notre bombe. Politique et sous-cultures jeunes »)
. « Les sous-cultures ne relèvent-elles que du divertissement ? » interroge la revue
Literární Noviny. Ne s’inscrivent-elles pas dans la continuité de la dissidence ? Quel est leur rapport à la société de consommation ?
Le magazine
Hisvoice salue l’ambition des réponses apportées par les auteurs, des chercheurs reconnus offrant « une remise à plat conceptuelle et un approfondissement des recherches sur la “panique morale” de la majeure partie de la société, qui rejette les sous-cultures ». On y apprend qu’il existe des skins antiracistes,...