Custer ou la gloire du vaincu

Aux États-Unis, le général Custer fascine. Le principal artisan 
de la défaite de Little Big Horn était pourtant un piètre stratège. 
Un récent ouvrage raconte la construction de sa légende.

Peu d’événements de l’histoire américaine ont généré autant de livres – et de films – que la bataille de Little Big Horn, qui opposa, en 1876, le légendaire Sitting Bull au mythique général Custer. Pas étonnant, dès lors, que le dernier ouvrage en date sur le sujet, The Last Stand, de l’historien et auteur à succès Nathaniel Philbrick, se vende comme des petits pains outre-Atlantique. « Ce fut pourtant une mémorable débâcle de l’armée américaine », rappelle Bruce Barcott dans le New York Times : 210 soldats laissèrent leur vie dans ces plaines du Montana. À l’époque, la défaite de Custer choqua la nation tout entière. « En théorie, le général ne mériterait qu’une note en bas de page dans nos manuels d’histoire », précise-t-il avant de s’interroger : « Alors pourquoi, cent trente-quatre ans plus tard, Custer est-il devenu une telle icône, au point que son seul nom parvienne à évoquer l’imaginaire romantique du Grand Ouest sauvage ? » Parce qu’il fut « l’une des...

LE LIVRE
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Le dernier combat. Custer, Sitting Bull et la bataille ?de Little Big Horn de Custer ou la gloire du vaincu, Doubleday

ARTICLE ISSU DU N°16

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