Lluís Llach est surtout connu en France comme chanteur et auteur, en 1968, de la chanson
L’Estaca (le pieu, en catalan), devenue l’hymne de la lutte antifranquiste. Ardent militant de la cause séparatiste catalane, il était un élu du Parlement régional dissous en octobre dernier par Madrid à la suite de la déclaration unilatérale d’indépendance. Mais il est aussi, depuis le début des années 2010, un romancier à succès. Comme les deux précédents volets de sa trilogie consacrée à la Catalogne du XXe siècle (
Les Yeux fardés et
Les Femmes de la Principal, traduits chez Actes Sud), son dernier opus s’est hissé en tête des ventes dans les régions catalanophones d’Espagne (Catalogne, Valence, Baléares).
Lluís Llach y relate l’histoire d’un baryton de renommée mondiale, Roger Ventós, et d’un music-hall de Barcelone, le Maravillas, où débute ce chanteur lyrique.
El noi del Maravillas, écrit l’historien Gustau Nerín dans le quotidien en ligne
El Nacional.cat, « fait défiler...