Le monde va-t-il mieux ou moins bien ? Difficile de répondre, conclut Joshua Rothman dans
The New Yorker après avoir passé en revue une poignée de livres pessimistes ou optimistes. Parmi les pessimistes : l’intellectuel conservateur Jonah Goldberg, qui parle d’un « suicide de l’Occident » (1). Parmi les optimistes : le psychologue Steven Pinker, qui appelle à un retour aux « Lumières » (2) et le journaliste Gregg Easterbrook, qui dénonce le « catastrophisme (3). Il faudrait aussi citer le Britannique Matt Ridley, à qui
Books a donné la parole (lire «
L’humanité poursuit sa marche au progrès »).
Le livre le plus intéressant est peut-être celui du statisticien suédois Hans Rosling. Décédé peu avant la parution de son ouvrage, il avait une longue expérience de la médecine de terrain dans des pays pauvres. Conseiller auprès de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) puis professeur à l’Institut Karolinska de Stockholm, il a créé une fondation destinée à combattre l’ignorance et à promouvoir la diffusion de données vérifiables. Ses talents de conférencier lui ont valu de figurer...