« Le roman de Paolo Cognetti vous fait percevoir et respirer la montagne non pas comme un lieu d’observation de la nature, mais comme une manière d’exister », note Davide Turrini dans
Il Fatto quotidiano.
Cognetti est l’un des jeunes auteurs italiens les plus en vue. Son dernier livre,
Les Huit Montagnes, a fait l’unanimité lors de sa sortie en Italie l’an dernier. Son personnage principal et narrateur, Pietro, un enfant des villes ombrageux et renfermé, découvre la montagne pendant ses vacances d’été. Une révélation. Il va y faire l’apprentissage de la liberté et de l’amitié. Le voilà qui arpente avec Bruno, un jeune vacher, ce monde nouveau, si différent de la très industrielle Milan où il vit le reste du temps. Les deux garçons, issus pourtant de milieux très éloignés, nouent une relation qui va durer des années. Parallèlement, Pietro apprend à connaître son père, que la montagne métamorphose aussi et qui devient beaucoup moins distant. C’est une découverte réciproque.
Comme le résume Debora Lambruschini dans
Critica Letteraria, ce roman...