« La femme qui a tué Paul Valéry »

Ainsi titre El Pais pour présenter, sous la signature de Benjamín Prado, l’édition bilingue des poèmes souvent érotiques adressés par Paul Valéry à Jeanne Loviton, de son nom de plume Jean Voilier, femme fatale s’il en est. Au printemps 1945, il a 73 ans. Elle en a 42, elle a déjà entraîné dans son lit Giraudoux, Malaparte, Saint-John Perse et quelques autres. Sa liaison avec Valéry dure depuis sept ans. Elle vient de lui annoncer son mariage avec Robert Denoël, l’éditeur de Céline. Valéry, malade, ne s’en remettra pas. Il mourra le 20 juillet suivant.


Corona et Coronilla. Poèmes à Jean Voilier, de Paul Valéry, Éditions de Fallois, 2008.

ARTICLE ISSU DU N°13

SUR LE MÊME THÈME

Francophilies Gauguin, sale colonialiste ?
Francophilies Quand les États-Unis célèbrent le « Mozart de la comédie »
Francophilies Reines des âges obscurs

Aussi dans
ce numéro de Books