Une part d’enfance

« Je me rappelle mon enfance avec acuité. Je savais des choses terribles. Mais je savais aussi que je ne devais pas le laisser deviner aux adultes. Cela les aurait effrayés. » Cette citation du dessinateur américain Maurice Sendak, placée en exergue de The Ocean at the End of the Line, ne pouvait mieux éclairer le propos de Neil Gaiman. Habitué des rayons jeunesse, l’auteur britannique fait un retour remarqué à la littérature « pour adultes », qu’il avait délaissée depuis quelques années. Son roman s’ouvre sur un homme venu enterrer un parent (son père, probablement) dans le village de sa jeunesse. Devant la mare qu’il prenait jadis pour un océan, lui revient en mémoire l’année de ses 7 ans : le suicide du locataire de ses parents ; la créature monstrueuse qui se mit alors à le hanter, mais dont personne à part lui ne percevait la présence ; et le refuge qu’il trouvait chez sa petite voisine,...

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L’océan au bout du chemin de Une part d’enfance, Headline

ARTICLE ISSU DU N°47

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