Le Brésil au singulier pluriel

Un album croque le Brésil au quotidien. Des histoires, empreintes de nostalgie, d’où surgissent les mille et un visages du pays.

« Mes histoires sont pleines de nostalgie. J’ai grandi à Niterói, de l’autre côté de la baie de Rio de Janeiro, dans un quartier ouvrier. Peu à peu, toutes les usines de la ville ont fermé ; elles sont parties s’installer ailleurs. Aujourd’hui, il ne reste plus aux habitants que la nostalgie », affirme le dessinateur brésilien Marcello Quintanilha dans le quotidien Folha de São Paulo. La nostalgie est en effet « l’un des mots-clés » de l’album Mes chers samedis, publié en français par les éditions Çà & Là à l’occasion du Salon du Livre de Paris, qui met cette année la littérature brésilienne à l’honneur. « Mais ce n’est pas le seul, écrit le journaliste Pedro Cirne. Chacune des six histoires qui composent ce recueil parle à sa façon de l’identité brésilienne », qu’elle décrive la passion superstitieuse d’un habitant d’une favela carioca pour le club de football du Flamengo, la vie d’un petit employé de cirque itinérant dans l’intérieur de l’État de São Paulo ou bien encore le flirt d’une jeune femme qui prend...
LE LIVRE
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Mes chers samedis de Le Brésil au singulier pluriel, Çà & Là

ARTICLE ISSU DU N°63

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