Un surcroît d’intelligence
Publié dans le magazine Books n° 26, octobre 2011.
Contrairement aux apparences, le Web est un formidable outil d’enrichissement culturel.
Vis-à-vis du Web, le monde se divise entre les enthousiastes, les apeurés et les relativistes – c’est-à-dire, pour reprendre les termes d’Adam Gopnik dans le New Yorker, « entre ceux qui prédisent que nous sommes à l’aube d’une nouvelle utopie, ceux qui pensent que nous serions mieux lotis si tout cela n’avait pas été inventé et ceux qui jugent que l’ère moderne n’a été qu’une suite d’avènements de ce type, où chaque nouvelle façon de présenter de l’information et de relier les gens a été accueillie avec excitation par les uns et accablement par les autres ». Même si ces attitudes prennent leurs racines dans la psychologie de chacun, elles s’appuient sur des arguments sophistiqués, et suscitent paradoxalement « une floraison de livres consacrés à la décadence du livre ».
Clay Shirky est sans doute le plus convaincant des « nouveaux évangélistes » du Web, selon James Harki, du Financial Times. Il part du constat que la consommation de télévision décline parmi les jeunes et en conclut que des milliards d’heures de loisirs improductifs vont être redéployé...
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