Roger Ebert, le cinéma et la vie

Dans un des derniers chapitres de Life Itself, le critique américain de cinéma Roger Ebert, avouant avoir hésité avant de rapporter un propos flatteur à son égard, cite un extrait d’un message que lui a envoyé quelques jours avant sa mort, à l’âge de 96 ans, le fameux journaliste et auteur d’ouvrages d’« histoire orale », son ami Studs Terkel. En lisant ces quelques lignes, sans qu’Ebert mentionne explicitement le fait, on découvre qu’elles contiennent l’explication du titre qu’il a donné à son livre. « Tu as ajouté une nouvelle voix, un nouveau son, à ta voix naturelle », lui disait Terkel, « ce que tu écris à présent est plus riche, possède une nouvelle dimension. Il s’agit de quelque chose de plus que des films. Bien sûr, il s’agit des films, mais il y a quelque chose d’autre : une réflexion sur la vie elle-même (life itself). » Une caractéristique remarquable des critiques de Roger Ebert est en effet qu’à côté des films dont il traite, plus précisément, à leur propos, il y parle de la vie. Dans Life Itself, Ebert parle un peu du cinéma, mais surtout de la vie, tout particulièrement de la sienne. Et il le fait d’une manière qui aide à comprendre pour quelle raison, dans ce qu’il écrit au sujet des films, il est à ce point question de la vie. Quasiment inconnu dans la plupart des pays européens, Roger Ebert est dans le monde anglo-saxon, tout spécialement aux États-Unis, selon l’expression consacrée, une institution. Critique cinématographique attitré du Chicago Sun-Times depuis 1967, animateur, durant trois décennies, en duo avec Gene Siskel puis, à la mort de ce dernier, avec Richard Roeper, d’un programme télévisé sur l’actualité du film diffusé dans l’Amérique entière, premier critique de cinéma à avoir obtenu le prix Pulitzer, Roger Ebert a rédigé au cours de sa longue carrière plus de dix mille recensions de films : bien davantage que n’importe quel autre critique de cinéma contemporain ou n’importe qui d’autre dans l’Histoire. Plusieurs sélections de ses meilleures critiques ont été rassemblées dans une dizaine de livres. Aujourd’hui encore, Ebert continue à rendre compte de la quasi-totalité des films projetés sur les écrans américains et européens, au rythme de plusieurs articles par semaine. Il y a quelques temps, un événement est intervenu dans sa vie auquel ce livre doit indirectement d’exister. Atteint d’un cancer de la thyroïde et d’un autre des glandes salivaires, traité par une forme de radiothérapie agressive dont certains effets secondaires l’ont conduit aux frontières de la mort, amputé de la mâchoire droite et opéré à de multiples reprises dans une succession d’efforts infructueux de reconstruction, Roger Ebert a perdu depuis plusieurs années la capacité de boire et de manger normalement (il est nourri par sonde alimentaire), ainsi que l’usage de la parole. Pour se faire comprendre, comme le journaliste anglais John Diamond le faisait à la fin de sa vie dans des circonstances identiques, il utilise de petits billets qu’il griffonne à toute vitesse. Depuis quelques temps, il a aussi recours à une voix de synthèse commandée par son ordinateur. À l’instar de l’historien Tony Judt qui, paralysé par la sclérose latérale amyotrophique, a composé mentalement et dicté un livre entier avant de disparaître, Roger Ebert est déterminé à pleinement prendre en compte le fait que tant qu’un individu est capable de communiquer, il existe encore. Pour pouvoir continuer à le faire une fois privé de la possibilité de parler, c’est naturellement vers l’informatique qu’il s’est tourné. Peu de temps après avoir recouvré suffisamment de forces pour reprendre ses activités, il a ouvert un blog qui constitue aujourd’hui son principal canal de communication avec le reste du monde. « Mon blog devint ma voix », écrit-il, ajoutant : « La plupart des gens choisissent de rédiger un blog. Pour moi, c’était une nécessité. » Depuis toujours, Roger Ebert écrivait à la première personne. Assez naturellement, le journal qu’il tenait sur son blog a vite pris un caractère autobiographique. Les textes qu’il y a publiés ont constitué le noyau initial de Life Itself, qui s’est développé sur leur base et se situe directement dans leur prolongement.

Talent de conteur

Life Itself n’est pas une autobiographie en bonne et due forme mais une collection de souvenirs, racontés en ordre globalement chronologique, mais couvrant seulement certains aspects de la vie privée et professionnelle de Roger Ebert et regroupés par thème. Avec un grand talent de conteur, il évoque son enfance catholique au sein d’une famille modeste d’origine allemande dans une petite ville de l’Illinois, ses goûts de jeunesse pour les livres de science-fiction et sa passion de toujours pour la littérature, la place qu’occupait dans sa vie son chien Blackie, la façon dont il a perdu la foi durant son adolescence, son initiation à la vie amoureuse, ses aventures sentimentales et les femmes avec lesquelles il a vécu, les villes, notamment d’Europe, et les endroits particuliers de celles-ci où il aime retourner en pèlerinage sur ses propres traces, ses débuts précoces dans le journalisme et les circonstances dans lesquelles il est devenu critique professionnel de cinéma à l’âge de 25 ans, un peu par hasard, comme la plupart de ceux qui exercent ce métier sans avoir jamais envisagé de faire carrière dans ce domaine. Avec cette capacité de description, ce don d’empathie et cette propension à la compassion qui s’expriment si volontiers dans ses critiques, il brosse les portraits des personnes qui ont le plus compté dans sa vie : son père et sa mère, son premier rédacteur en chef au Chicago Sun-Times, Robert Zonka, mort prématurément, qui a été son mentor et, pour lui, comme un second père, Studs Terkel (« le plus grand homme [qu’il ait] connu personnellement »), son comparse de télévision Gene Siskel, qu’il décrit comme un homme brillant en compétition permanente avec le reste du monde, avec lequel il entretenait une relation compliquée et auquel il avoue songer tous les jours depuis son décès à l’âge de 53 ans, sa femme Chazz, enfin, avocate noire américaine dont l’existence « remplit [son] horizon » et qui l’a gratifié d’une famille étendue (les hasards de l’existence ayant fait qu’il n’a pas eu d’enfants biologiques, Ebert est fier d’avoir malgré tout, en plusieurs unions successives, contribué à élever neuf enfants et quatre petits-enfants). Roger Ebert parle aussi avec franchise et simplicité de son alcoolisme et de la décision qu’il a prise, il y a trente-deux ans, de devenir abstinent, de son apparence et de ses problèmes de poids excessif, ainsi que de la façon dont la maladie a transformé sa vie au cours des dix dernières années. Life Itself contient bien sûr un certain nombre de pages consacrées au cinéma : des transcriptions d’entretiens avec des acteurs qu’il a eu l’occasion de rencontrer (Lee Marvin, Robert Mitchum, John Wayne) et des portraits de réalisateurs qu’il admire (Robert Altman, Ingmar Bergman, Werner Herzog et Martin Scorsese), en partie repris d’autres ouvrages, mais aussi des réflexions sur le cinéma et le métier de critique. On relèvera par exemple ses remarques sur le noir et blanc, qui font écho à un très beau chapitre sur le sujet de son livre Awake in The Dark. Après bien d’autres, par exemple Alain Fleischer ou le philosophe Colin McGinn dans The Power of Movies, Ebert fait l’éloge du procédé, en soulignant sa force de stylisation poétique et en faisant remarquer combien l’apparition de la couleur a contribué à démystifier les stars en les rapprochant de notre réalité quotidienne. Au moment où il a entamé sa carrière, Roger Ebert ne connaissait pas grand-chose au cinéma. C’est en exerçant son métier qu’il s’est instruit, notamment en observant et interviewant des réalisateurs comme Norman Jewison, Stanley Kramer ou Otto Preminger. Pour l’art de la critique, ses deux maîtres avoués ont été le journaliste et critique social Dwight Macdonald et la flamboyante critique cinématographique du New Yorker Pauline Kael, avec laquelle il était lié et dont il a laissé un beau portrait. On peut s’étonner de le voir revendiquer cette double filiation, tant les critiques de ces deux personnes diffèrent des siennes (Macdonald est un esprit plus théorique et Kael tend à louer et condamner les films de façon capricieuse et péremptoire, ce qu’Ebert ne fait jamais). C’est en tous cas Pauline Kael qui lui a livré ce qu’il présente comme une des clés de la bonne critique, sous la forme de cette affirmation sur la façon dont elle-même travaillait : « Je vais voir un film, je le regarde, et je me demande ce qui m’arrive. »

Éclectisme

Plusieurs traits distinctifs caractérisent les critiques de Roger Ebert. Le premier est l’éclectisme de ses goûts, à l’opposé, par exemple, de ceux du critique contemporain qu’il admire le plus, le vétéran de The New Republic Stanley Kaufman, beaucoup plus sélectif dans ses choix. Ebert aime passionnément le cinéma, toutes les formes de cinéma, des films les plus ésotériques et impénétrables aux « blockbusters » d’Hollywood. S’ils sont, à son opinion, bien faits, il peut parler avec la même chaleur des films de Pedro Almodovar, François Truffaut, Wim Wenders, Steven Spielberg, Ridley Scott et Woody Allen, et on l’a vu témoigner d’un enthousiasme égal pour King Kong ou Dark Knight et pour de confidentiels films finlandais, turcs ou iraniens. Nous sommes il est vrai aux États-Unis, où en dépit de l’ascendant exercé par la critique intellectuelle de la côte Est, il n’est pas nécessaire de s’excuser d’aimer Clint Eastwood, comme, en France, Pierre Jourde s’estime apparemment presque obligé de le faire. Dans Life Itself, Ebert indique que parmi ses films favoris figurent ceux qui racontent l’histoire de « gens bien » qui font « des choses correctes», par exemple Casablanca. Mais son amour embrasse en réalité la totalité du cinéma, « le meilleur instrument de communication jamais inventé pour observer, partager et modeler l’expérience humaine » écrit-il dans la préface d’une de compilations d’articles. Et il n’a jamais dissimulé son respect pour les bons films de divertissement ou ceux qui n’ont d’autre raison d’être que de faire rêver : « Parce que nous sommes humains », écrit-il à propos de la comédie musicale Le Danseur du dessus, « parce que nous sommes contraints par les forces de la gravité et les limites de notre corps, parce que nous vivons dans un monde où les nouvelles sont souvent mauvaises et les perspectives d’avenir sont préoccupantes, il existe un besoin d’un autre monde, le monde où vivent Fred Astaire et Ginger Rogers ». La deuxième caractéristique des critiques de Roger Ebert est leur ton très personnel. L’homme qu’il est y présent au détour de chaque paragraphe, avec ses dilections, ses sentiments, son histoire, ses opinions et ses convictions. Ainsi qu’il le rappelle dans une des plus récentes entrées de son journal, consacrée à la série télévisée britannique Downton Abbey, Ebert est par exemple un anglophile de toujours ; il est aussi un  enfant unique qui a été élevé dans une atmosphère religieuse, et que sa mère voyait destiné à la prêtrise, un « liberal » au sens américain du mot, c’est-à-dire un homme de gauche, soucieux de justice sociale et très intéressé par la politique nationale, etc. Les critiques de Roger Ebert se font aussi remarquer par la richesse de leur contenu. Ebert connaît parfaitement la technique du cinéma (les mouvements de caméras, les types de plan et de cadrage, les procédés et les styles de montage, le travail du scénario), et y fait fréquemment référence avec beaucoup de sûreté. Il maîtrise aussi l’histoire du septième art, et il est rare qu’une de ses recensions ne contienne pas l’une ou l’autre mention d’autres films ou d’un développement significatif dans l’évolution du cinéma. Mais dans un article de Roger Ebert, il est toujours question de bien d’autres choses que de l’art de faire des films ou de ce qu’on voit à l’écran, et ses critiques sont abondamment nourries de tas d’éléments tirés de sa grande  culture, de son expérience de la vie et de sa connaissance de la façon dont va le monde. Ebert fait allusion avec à-propos et pertinence à Henry James, Ernest Hemingway, Francis Scott Fitzgerald, Raymond Chandler, Charles Dickens, Willa Cather, Marcel Proust et Georges Simenon, dans des termes montrant qu’il a lu et assimilé leurs œuvres. Il peut s’exprimer avec la même assurance au sujet du code d’honneur de la mafia et de la culture de la pègre, des habitudes des drogués à l’héroïne, de l’histoire du FBI, des grands épisodes de la seconde guerre mondiale ou de la vie de Vincent Van Gogh. Souvent, ses analyses contiennent des observations psychologiques fines et judicieuses. Par exemple au sujet de l’histoire d’un amour sans lendemain interprétée par Clint Eastwood et Merryl Sreep dans Sur la route de Madison : « [Ce qui leur arrive] est basé sur cette connaissance particulière de l’amour et de soi-même qui vient avec l’âge mûr. Des personnages plus jeunes se seraient enfuis ensemble. De plus âgés n’auraient pas osé se déclarer. » Ou, à propos du film brésilien Pixote : « Les enfants aiment jouer avec les règles. Ils sont très forts lorsqu’il s’agit de les mémoriser. Ils se les répètent l’un à l’autre comme d’antiques commandements. Ils n’arrêtent pas de les remettre en cause. »

Un style simple et familier

Last but not least,  les recensions de Roger Ebert se distinguent par leur qualité littéraire. On a justement dit de lui qu’il était « un écrivain qui se trouvait aimer les films [plutôt] qu’un amateur de cinéma qui se trouvait écrire ». Roger Ebert écrit avec une grande facilité et le fait avec un plaisir qui transpire de ses textes. « Lorsque j’écris, remarque-t-il, je tombe dans cette zone que de nombreux écrivains, peintres, musiciens, athlètes et artisans de toutes sortes semblent partager : [parce que] je fais quelque chose que j’aime et à quoi je suis expert [...] je ne pense pas davantage au prochain mot qu’un compositeur à la prochaine note ». De nombreux romanciers ou essayistes comme Graham Greene, James Agee, John Updike, Alberto Moravia, Guillermo Cabrera Infante, Daniel Mendelsohn, ou, plus près de nous dans le temps et l’espace, Christian Authier, ont rédigé des critiques cinématographiques. Mais des critiques professionnels peuvent également s’exprimer sur les films avec beaucoup d’élégance, de brio et de panache. C’était le cas en France il y a quelques années de François Truffaut, ce l’est aujourd’hui, dans un genre plus léger et une veine humoristique, de François Forestier. Écrire sur le cinéma dans une langue exempte de jargon technique ou intellectuel et compréhensible par tous, affirme Ebert, est à la fois possible et nécessaire. Lui-même écrit « à la première personne » dans la tradition des essayistes, dans un style simple et familier « de conversation », style qu’on identifie en quelques lignes et très singulier, auquel celui du critique cinématographique de The Observer Philip French peut cependant faire songer dans une certaine mesure. Il s’agit, il est vrai, d’une conversation exceptionnellement brillante. Ebert a le sens de la définition et de la formule : « [Laurence d’Arabie] est un spectacle et une expérience […], l’essentiel de la séduction [qu’exerce ce film] vient de ce qu’il ne raconte pas une histoire compliquée à l’aide de beaucoup de dialogues : nous souvenons des passages calmes et vides, le soleil se levant sur le désert, les lignes tracées par le vent dans le sable » ; « American Beauty est une comédie parce que l’absurdité des problèmes du héros nous fait rire. Et c’est une tragédie parce que nous pouvons nous identifier avec ses échecs, – pas en détails mais dans l’ensemble » ; ou à propos du Discours d’un Roi : « Si la monarchie britannique n’est bonne à rien d’autre, elle est en tous cas merveilleuse quand il s’agit de fournir des sujets de films. » On trouve dans les critiques de Roger Ebert des bonheurs d’expression de ce type à chaque paragraphe, qui tendent à s’imprimer dans la mémoire.

« Qu’en aurait pensé Ebert ? »

Certains trouveront David Thompson un critique plus incisif, ou Anthony Lane, du New Yorker, un commentateur d’un esprit plus éclatant  ; Roger Ebert peut par ailleurs surprendre et désarçonner (son emballement pour des films comme The Tree of Life ou Synecdoche, New York, par exemple, laisse un peu déconcerté), mais il ne déçoit quasiment jamais. Des milliers de recensions qu’il nous a laissées, il n’en est presque aucune dont on ne puisse retenir un tour de phrase particulièrement heureux, une observation juste et pénétrante, une idée profonde et bien formulée. C’est ce qui explique que ses critiques soient si largement lues, et fait qu’on continuera à les lire tant qu’il en publiera, et même sans doute bien après le moment où il aura cessé d’en écrire. À la fin de Life Itself, Roger Ebert parle un peu de cosmologie (un sujet qui l’intéresse et auquel il a consacré plusieurs pages de son journal électronique) et de religion, occasion pour lui de préciser qu’il n’est « ni croyant, ni athée, ni agnostique », parce qu’il « est plus heureux avec des questions que des réponses ». Il médite aussi sur sa maladie, sur la façon dont elle a rétréci son existence et l’aspect qu’elle a donné à son visage, tel que l’Amérique l’a découvert sur une photo illustrant un article rapidement devenu fameux de Chris Jones dans Esquire. Il fait part de son refus d’envisager de nouvelles opérations ou la possibilité d’une greffe de face, qui serait à ses yeux « une déloyauté vis-à-vis de son propre visage ». Il évoque enfin avec sérénité sa mort prochaine, qui est « dans la nature des choses ». Avec des mots rappelant les déclarations du physicien Richard Feynman à propos de sa survie par le truchement des milliers d’anecdotes circulant à son sujet, il exprime son sentiment qu’après « une vie entière passer à écrire, enseigner, [se] produire à la télévision et raconter trop d’histoires drôles », il laissera sans doute derrière lui (au moins durant un certain temps) un nombre particulièrement élevé de « mèmes », ces unités mentales que se transmettent culturellement les générations, telles que les a baptisées le théoricien de l’évolution Richard Dawkins. Avec la disparition de Roger Ebert, le monde des cinéphiles changera pourtant profondément. Aujourd’hui, ils sont des millions, au moment de décider quel film ils vont aller voir, ou saisis, au sortir d’une  salle obscure, par l’envie de vérifier le bien-fondé de leurs impressions, à se rendre sur le site du Chicago Sun-Times. Bientôt, devant un film inconnu ou une réalisation qui les a émus, séduits ou laissés perplexes, les amateurs de cinéma en seront réduits à se demander : « Qu’en aurait pensé Ebert ? » Il leur restera heureusement toujours la possibilité d’ouvrir une des nombreuses collections de critiques que Roger Ebert nous laisse en héritage – s’y plonger est un des meilleurs conseils qu’on puisse donner à toute personne désireuse de réfléchir sur le cinéma, sur la vie et sur les rapports du cinéma et de la vie. Michel André
LE LIVRE
LE LIVRE

Life Itself de Roger Ebert, Grand Central Publishing, 2011

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