En 1928, les 63 pays signataires du pacte Briand-Kellogg s’engageaient à bannir la guerre, et cette décision s’est révélée, malgré un conflit mondial, très efficace, assurent les professeurs de droit Oona A. Hathaway et Scott J. Shapiro dans
The Internationalists. L’historien David Stevenson, dans la
Literary Review, est l’un des plus enthousiastes à propos ce livre provocateur, regrettant seulement que « l’exagération affaiblisse le propos ». Stephen M. Walt, professeur de relations internationales, considère, dans
Foreign Policy, qu’il est fondé sur une erreur de logique digne d’étudiants de premier cycle. « Hathaway et Shapiro méritent la médaille du courage intellectuel pour avoir osé avancer une thèse qui contredit à ce point ce que pensent presque tous les experts des relations internationales, écrit pour sa part l’historien Max Boot dans
The New York Times. Mais, leur thèse, bien qu’étayée par des pages érudites, n’est pas convaincante. »
Selon Hathaway et Shapiro, le pacte Briand-Kellogg aurait fourni l’impulsion décisive à la création d’un nouvel ordre mondial excluant le recours à la guerre à des fins politiques. Ils concè...