Les études de genre nées aux États-Unis ont détaillé les différences biologiques entre les hommes et les femmes pour justifier les écarts de comportements, et donné naissance au différentialisme.
Serge Ginger, l’un des rares psychothérapeutes différentialistes français, donnait l’une de ses dernières interventions à
Aufeminin l’an passé : « Sur le plan génétique, il y a 2 % de différences entre un homme et un chimpanzé mâle ; alors qu’entre un homme et une femme il y a 5 % de différences. »
Mais cette discipline n’est pas reconnue par l’Université et rencontre peu d’échos en France. Nous avons toujours privilégié une culture plus égalitaire, constructiviste qui a donné lieu à un féminisme revendiquant la construction sociale de l’identité
de genre.
À la lecture du
sondage d’Opinion Way pour Books, on pourrait se demander si nous ne sommes pas en train de changer…
En effet, le sondage est intéressant à plus d’un titre.
Tout d’abord, il fait apparaître les Français comme plus...