Marjorie Garber : « Pourquoi je reste optimiste »
Publié dans le magazine Books n° 26, octobre 2011. Par Jean-Louis de Montesquiou.
L’œuvre littéraire conserve un incomparable pouvoir d’émouvoir, d’inspirer et de stimuler la pensée. L’annonce de la mort du roman est infondée.
Professeur de littérature à Harvard, Marjorie Garber est, selon le New York Times, « l’une des personnalités les plus influentes du monde universitaire américain ». Dans The Use and Abuse of Literature (« Us et abus de la littérature »), elle analyse l’évolution de la perception des œuvres littéraires. Selon elle, l’annonce de la mort du roman est infondée.
De nombreux écrivains estiment que la nouvelle génération d’étudiants est incapable de jouir des richesses de la littérature, en raison d’un effondrement général de leur culture en la matière. Qu’en pensez-vous ?
Je suis optimiste concernant le pouvoir de la littérature et de l’imagerie verbale, même pour une génération de plus en plus focalisée sur la culture visuelle et la technologie. Mes expériences avec des étudiants et lecteurs de tous âges – dont un grand nombre de cadres revenus à l’étude de la littérature après une carrière dans le droit,...
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