Le prince des paradoxes

Hommage argentin à Chesterton, 140 kilos et une centaine de livres.

« Après trois pages de Chesterton, le sang et les idées circulent mieux », écrivait André Maurois dans Magiciens et Logiciens. Mais combien l’ont lu ? « Certains auront eu la chance de lire ses récits policiers, qui ont fait, plus tard, l’admiration de Borges, écrit la journaliste argentine Alicia Plante dans le quotidien Página 12, à l’occasion de la traduction en espagnol du roman L’Auberge volante. Leur héros, le Père Brown – un prêtre catholique d’apparence naïve mais dont la sagacité et la psychologie font un formidable détective – est aussi populaire au Royaume-Uni que Sherlock Holmes. »



Gilbert Keith Chesterton fut « l’un des maîtres à penser du XXe siècle », estime Alicia Plante. « Un véritable “poids lourd”, pourrait-on dire, par sa corpulence (140 kilos) autant que par son œuvre, qui compte une centaine de livres : des essais, des biographies (la sienne, entre autres), quelque 200 poèmes, des récits de voyages, et quatre romans, dont L’Auberge volante, publié en 1914. Sans compter les billets d’humeur publiés...

LE LIVRE
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L’Auberge volante de Le prince des paradoxes, Lausanne

ARTICLE ISSU DU N°17

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