Premier volet d’une quadrilogie romanesque,
Bomullsängeln s’inspire de la vie de la grand-mère de l’auteure. Née en 1905 dans un coin de campagne du grand-duché de Finlande, alors partie intégrante de l’Empire russe, Hilda part s’installer en ville avec une amie, Helli, pour travailler dans une filature de coton. De bonnes à tout faire, les deux filles de ferme deviennent ouvrières et restent « des femmes sans paroles », ce qui n’est pas sans incidence sur l’écriture, pointe le quotidien régional
Göteborgs-Posten : « Alakoski sait que, pour faire parler leur silence, l’évocation vaut mieux que les faits. »
Le tabloïd
Expressen regrette cependant que les personnages ne soient pas assez incarnés et que l’abondance de détails matériels rende la lecture fastidieuse, voire « insipide ». Elle-même née en Finlande avant d’émigrer en Suède, Susanna Alakoski « décrit à merveille les injustices de classe », estime pour sa part le quotidien
Dagens Nyheter.
La suite de
Bomullsängeln, qui figure dans les meilleures ventes depuis sa parution en septembre dernier, devrait ê...