La « fast fashion » en procès

Le coût social et environnemental de la mode à petit prix défie l’entendement. Une journaliste spécialisée le dénonce. Mais comment ébranler le système ?

« Découvrez les vêtements les plus tendance en édition limitée », annonce Zara France. Bienvenue dans le monde de la fast fashion, ou mode éphémère, celle des vêtements « tendance » que l’on peut se procurer à bas prix. Un marché de 2 400 milliards de dollars que la journaliste de mode Dana Thomas explore sous toutes les coutures. Son livre est le dernier d’une trilogie. Le premier, Luxe & Co, également traduit en français (Les Arènes, 2008), racontait l’histoire de la mondialisation de l’industrie du luxe. Le second, Gods and Kings, était une enquête sur la façon dont cette industrie du luxe (LVMH, en l’occurrence) traite les créateurs. Fashionopolis est à la fois une dénonciation des effets pervers de la fast fashion et, comme préfère le souligner le Financial Times, « une présentation agréable des innovateurs et entrepreneurs qui essaient de fabriquer des vêtements avec moins de cruauté et de saleté».
Sur le premier aspect, le point de vue de Dana Thomas est radical : la fast fashion
LE LIVRE
LE LIVRE

Fashionopolis: The Price of Fast Fashion and the Future of Clothes de Dana Thomas, Head of Zeus, 2020

ARTICLE ISSU DU N°108

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