© Valéry Joncheray / Ideol BYTP ECN
Prototype d’éolienne flottante installé au large du Croisic (Loire-Atlantique). Au premier semestre 2019, ce démonstrateur a produit 2,2 GWh, ce qui correspond à un facteur de charge faible de 12,5 %.
Un nouveau gouffre financier – celui de l’éolien flottant – s’ouvre-t-il aujourd’hui en France, après ceux de l’éolien terrestre et de l’éolien posé sur le fond marin ? Face aux difficultés rencontrées le long de nos côtes par les projets d’éoliennes posées, l’éolien flottant, installé plus au large, est jugé moins conflictuel. De plus, cette technologie présente l’avantage de permettre une construction à quai, la structure étant ensuite remorquée jusqu’au site.
Un appel à manifestation d’intérêt a ainsi été lancé par l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) en 2016 pour la réalisation simultanée de quatre projets de « fermes pilotes d’éoliennes flottantes » de puissance unitaire de 24 MW (mégawatts) : Eolfi au large de Groix et de Belle-Île, sur la côte Atlantique, et les trois autres en Méditerranée (EolMed, Provence grand large et Éoliennes flottantes du golfe du Lion).
Aucune éolienne flottante industrielle n’est encore opérationnelle en France. Seul un démonstrateur de 2 MW fonctionne, proche de la côte, au large du Croisic (Loire-Atlantique), installé sur...