Cinq choses qu’on ne dit jamais sur l’Iran
Publié le 15 avril 2015. Par la rédaction de Books.
© Jafar Panahi Film Productions
Dans Taxi Téhéran, aujourd’hui sur les écrans, le cinéaste iranien Jafar Panahi donne à voir au plus près la vie quotidienne dans son pays. « L’atmosphère de Téhéran me rappelle davantage celle de Madrid ou Athènes que celle du Caire », confie un diplomate britannique cité dans un récent article de The Economist, qui raconte l’Iran au-delà des clichés. La Booksletter y a relevé pour vous cinq faits loin des stéréotypes.
- 55 % des Iraniens en âge de faire des études sont allés à l’université.
- La moitié des bains publics traditionnels de Qazvin, une ville industrielle située à l’ouest de Téhéran, ont fermé ces dernières années. « Les gens ont des salles de bain avec l’eau chaude à présent », se désole le directeur d’un des établissements survivants.
- La production d’articles scientifiques a augmenté en Iran de 575 % au cours des dix dernières années.
- L’Iran publie trois fois plus de livres que tous les pays arabes réunis.
- Les experts estiment que le taux de fécondité se situe entre 1,6 et 1,9 enfants par femme, un taux comparable à celui des pays européens.