Adela Cortina : « Les animaux ont une valeur morale, mais pas de droits »

Un animal, une forêt ou une œuvre d’art reçoivent de l’homme une valeur morale. Il faut la respecter, dans le cadre de la hiérarchie de valeurs que nous nous fixons. Contrairement aux humains, les animaux n’ont pas de droits inaliénables. Entretien avec la philosophe espagnole, Adela Cortina, auteur notamment de Por una ética del consumo, (« Pour une éthique de la consommation »), Taurus, 2002.

Le livre de Jonathan Safran Foer Faut-il manger les animaux ? triomphe dans les librairies américaines et européennes (lire « Raisons et déraisons du végétarisme »). Qu’en pensez-vous ?
Les gens sont de plus en plus préoccupés par ce qu’il y a dans leur assiette. En bon romancier, Safran Foer sait jouer sur nos émotions et mettre en avant ce qui nous rapproche des animaux : la peur de la douleur, la recherche...

ARTICLE ISSU DU N°22

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