Les dernières traces de l’URSS

En plein confinement, Jason Guilbeau a sillonné tout le territoire de l’ex-Union soviétique. Il a rapporté de son périple des photos des sculptures qui jalonnent les routes et les abords des villes. Des vestiges d’un monde englouti.


En voici un qui, en plein confinement imposé par la pandémie de Covid-19, a fait un beau voyage. Il a sillonné le territoire de l’ancienne Union ­soviétique, des abords de grandes villes russes telles que Volgograd, Ekaterinbourg et Moscou jusqu’à l’île de Sakhaline. Il est aussi allé traîner du côté de localités beaucoup plus improbables. Alekseïvka, par exemple, où il a surpris des policiers en train de discuter le bout de gras (probablement le montant d’un pot-de-vin) avec le conducteur d’une petite voiture rouge arrêtée sur le bord de la route, ou Griazi, petite ville de la région de Belgorod dont le nom signifie littéralement « saleté ». Il a poussé jusqu’aux confins de l’ex-URSS, au ­Kazakhstan, au Kirghizistan (qui connaît le bourg de Tüp ?) et en Ukraine ; il est même allé dans le sud de la Bulgarie, près de Kardjali, la principale ville de cette région turcophone, sur la route de la Grèce.


Il a rapporté de ce périple extraordinaire des photos...

LE LIVRE
LE LIVRE

Panneaux et autres reliques routières soviétiques de Jason Guilbeau, Fuel Design & Publishing, 2020

ARTICLE ISSU DU N°112

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